En ce début d’année, la Ville poursuit les travaux de réaménagement de la Place de la République.
Ce projet vise à créer un espace urbain et paysager qui centralise les services et optimise l’utilisation des installations existantes (commerces, marchés, célébrations), tout en offrant de nouveaux espaces de promenade sécurisés, conviviaux et accessibles à tous.
La mise en accessibilité obligatoire de cet espace public, qui devient une zone entièrement piétonne, mais également un accès facilité et normalisé pour tous aux commerces et bâtiments publics nécessitent une révision de la planéité de la place. Cela a conduit la Ville à repenser le rôle de l’arbre en ville et à réfléchir plus largement à la politique de l’arbre urbain. La volonté municipale est de faire en sorte que ce projet serve les générations actuelles et futures, améliore les conditions de vie des arbres en ville et adapte la palette végétale au changement climatique.
Aujourd’hui, il est en effet nécessaire de reconsidérer l’adaptation climatique afin que les arbres puissent résister et prospérer en centre-ville. Cela implique le choix d’espèces végétales et d’essences adaptées, ainsi que la prise en compte de modalités de plantation qui leur permettront d’avoir, au jour de leur plantation comme à l’âge de leur pleine maturité, l’espace et les nutriments dont ils ont besoin.
En prévision des travaux à venir, la Ville a limité le nombre d’arbres abattus.
En février 2023, trois tilleuls argentés ont été transplantés et replantés dans le parc de Dongoxenia. Près d’un an plus tard, ils ont poussé et les interventions d’élagage désormais réduites augmenteront leur espérance de vie. En octobre dernier, trois lagerstroenias ont été soigneusement extraits, dont deux ont été replantés dans l’aménagement en cours du belvédère Caneta. De plus, sept tilleuls près de l’église seront préservés.
Cependant, à partir du 9 janvier, les tilleuls restants de la Place de la République seront abattus (un tilleul menaçant de tomber a dû être enlevé début octobre dernier). Ces tilleuls, dont la santé phytosanitaire et mécanique est mauvaise, présentent un risque pour la sécurité des biens et des personnes. C’est pourquoi la Ville, sur la base d’une expertise technique et d’un diagnostic phytosanitaire, a décidé de les abattre. De plus, deux tilleuls qui entravent le projet de nivellement PMR de la Place de l’Église seront également abattus.
Le projet paysager de demain
Outre le maintien en place de 7 gros tilleuls, l’aménagement prévoit la plantation de 15 arbres de grand développement, 12 arbres de développement un peu moindre et 3 arbustes. Les essences et les formes ont été soigneusement choisies pour répondre à toutes les exigences et contraintes du projet urbain ainsi qu’aux évolutions climatiques attendues. Parmi les arbres de grand développement 7 Stypholobium japonicum (séphoras du Japon), 7 Acer x freemanii (érables de Freeman), 1 Acer campestris (érable champêtre), parmi les arbres de moyen développement traités en cépées 6 Amelanchier Lamarckii (amélanchiers de Lamarck), 6 Malus « Everest Perpetue » (pommiers d’ornement) et, enfin, parmi les arbustes 3 Phillyrea angustifolia (filaires à feuilles étroites) ainsi que 3 Acer palmatum Osakazuki (érable du Japon) seront plantés en pleine terre.
Au total, là où nous avions 20 arbres, nous aurons plus d’une trentaine sujets (arbres, cépées et arbustes) auxquels s’ajouteront de nombreux végétaux et arbustes sur la pergola de l’hôtel de ville et dans les parterres.
Une attention toute particulière sera accordée aux modalités de plantation pour éviter de répéter les erreurs du passé : des fosses suffisamment grandes pour permettre aux arbres d’avoir de l’espace (et non du béton jusqu’à leurs racines) ainsi que les nutriments et l’eau dont ils auront besoin pour se développer.
Un arbre abattu, trois arbres replantés : un engagement pour l’avenir
La Ville est déterminée à préserver et à poursuivre l’enrichissement de son patrimoine naturel arboré pour les générations futures. Un arbre abattu, trois arbres replantés : voilà son engagement depuis déjà quelques mois. « Cette approche triplera notre impact positif sur l’environnement urbain et contribuera à offrir une ville plus verte et agréable à vivre mais surtout plus durable et résiliente encore » assure Ganix Grabières, adjoint délégué au Développement durable et au Cadre de vie.