UNE HYPOTHÈQUE DE LA VILLE
Les finances de la ville sont dans une situation préoccupante et ne reflètent en rien l’image qu’elle devrait offrir : voiries dangereuses, trottoirs inadaptés, infrastructures vieillissantes et manque criant d’entretien. Cette gestion défaillante a des répercussions directes sur le quotidien des Hendayaises et des Hendayais.
Afin de tenter de redresser les comptes, Monsieur le Maire a déjà décidé d’augmenter les impôts de 7,5 %, ce qui pèsera lourdement sur les ménages et les entreprises locales. Aussi, les charges de fonctionnement vont être contenues, ce qui signifie moins d’agents pour un même volume de travail. Cette politique entraîne inévitablement une détérioration des conditions de travail des employé·e·s municipaux et une baisse de la qualité des services rendus à la population. Moins d’entretien, moins de proximité, moins d’efficacité : un véritable cercle vicieux dont il sera difficile d’en sortir.
Il faudra de nombreuses années pour retrouver un équilibre financier stable. La majorité actuelle laisse derrière elle une ville en situation d’hypothèque, sans manifester aucune réelle prise de conscience. Cette gestion hasardeuse est pour nous un échec retentissant qui exige une réflexion bien plus rigoureuse et responsable pour envisager les futures réalisations du prochain mandat.
Le bilan de cette majorité est alarmant : un endettement record, un autofinancement net en berne, une capacité d’investissement quasi nulle, signe d’une politique budgétaire hasardeuse et dépourvue d’anticipation. Rien, pas même une hypothétique réélection, ne saurait justifier de tels choix irresponsables, synonymes d’un avenir bridé pour notre ville et ses habitant.e.s.
HENDAIA BILTZEN: Arzelus Aramendi Paulo, Cotinat Céline, Legardinier Claire, Manterola Xabier, Martiarena Garat Xabi eta Navarron Laetitia.
