Nous espérons que vous avez passé un bel été, et que la rentrée s’est bien déroulée pour vous toutes et tous.
Nous ne disposons que de 3338 caractères espaces compris dans la lettre municipale… trop peu pour traiter tous les sujets qui nous tiennent à cœur: nous avons donc choisi sur cette édition de nous centrer sur la rénovation imminente du centre-ville qui alimente actuellement de nombreux débats.
La nécessité de redonner vie à la place de la République est généralement partagée, mais l’ombre d’un désaccord plane quant à sa métamorphose.
La proposition du cabinet d’études, parfois critiquée pour sa froideur académique, suscite le débat, la préservation de l’essence de cet espace étant un enjeu majeur. Nous avons tous en tête, que ce soit en souvenir ou au travers de photos en noir et blanc, cet espace paisible et vivant avec son kiosque central.
Si la piétonisation promettant de libérer la convivialité de la place, semble évidente, cette transformation entraîne des questionnements et même des désaccords.
Tout d’abord, l’avenir des tilleuls alimente les conversations. Dans un contexte de préoccupations croissantes liées à la sécheresse et à la chaleur, les arbustes envisagés semblent insuffisants pour remplacer l’ombre bienfaisante des condamnés à mort. Si un espace de jets d’eau est prévu en guise de caution fraîcheur, cette solution nous semble peu pertinente alors que l’eau devient un bien rare : nous préférerions un petit parc de jeux pour les enfants, à l’image de ce qui se fait de l’autre côté et dans de nombreuses villes.
Pourquoi ne pas aussi envisager une alliance entre l’ombre et l’harmonie ? L’idée de pergolas en bois, ornées de plantes grimpantes pour unifier les façades, pourrait être creusée.
Le stationnement reste une préoccupation cruciale pour le succès des commerces locaux. Des solutions alternatives, telles que la réhabilitation du parking de la villa Marie, l’utilisation des terrains proches des escaliers menant à Beltzenia, sont une possibilité à étudier, voir un accord avec la société Vinci afin de garantir des prix préférentiels au parking souterrain de Entrepuentes. En fin de compte, ce projet doit aboutir à un consensus en tenant compte des désirs, des besoins et des défis techniques du site. La discussion continue est nécessaire, avec un accent sur la convivialité, la vitalité, l’harmonie et la préservation de l’âme hendayaise.
Notre Groupe Goazen Aitzina reste à votre écoute, n’hésitez pas à nous solliciter.
Portez-vous bien et à très bientôt.
Pascal Destruhaut, Hélène Hiribarren, Peio Pouyfaucon, Marie Carmen Barrero, Peyo Balanzategui, Jean-Baptiste Sallaberry, Sylvie Estomba.