Groupe de l’opposition municipale – Goazen Aitzina : extrait de la lettre municipale de décembre 2024

Contrairement à une opposition systématique, nous privilégions une approche constructive pour développer les services aux citoyens tout en améliorant l’environnement et l’esthétique d’Hendaye.

Le contexte économique actuel impose de nouvelles priorités : il est crucial de hiérarchiser les besoins et de cibler les projets de manière claire. La rénovation du centre-ville était en partie nécessaire, et la piscine arrivait en fin de vie. Nous soutenons et accompagnons avec bienveillance cette mutation.

Désormais, les projets doivent être essentiels et maîtrisés. Malheureusement, la majorité actuelle semble avoir « tout pris dans la vitrine »… et dans la réserve.

En matière de dynamisme urbain, le stationnement reste un enjeu central. Plutôt que de disperser des «bouts de projets» au gré d’une vision de carte postale, il serait pertinent de prioriser des investissements sur ce sujet. Réaménager les parkings de Gaztelu Zahar, de Caneta permettrait de créer des solutions de délestage proches du centre.

La ferme Legarraldia illustre un projet commencé mais toujours non finalisé. Cette initiative de «Ferme en ville», lancée en 2014, cherche encore son modèle. Les infrastructures ne sont pas terminées, et les agriculteurs ne sont ni accompagnés ni écoutés. Il est impératif d’investir pour transformer ce projet en un modèle d’agriculture raisonnée porté par la commune.

D’autres projets, promis de longue date et souvent évoqués en période électorale, restent en attente comme la rénovation des terrains d’entraînement du club de football des Églantins.

La loi SRU incite à multiplier les projets immobiliers pour atteindre les quotas de logements sociaux (pour la plupart associés à un parc privé), ce qui entraîne souvent la disparition d’espaces verts, pourtant déjà rares. Pendant ce temps, les Hendayais se retrouvent pris entre des prix d’achat inabordables et des files d’attente interminables pour accéder à un logement social. Notre commune doit prioriser la création de logements abordables pour ses habitants tout en préservant ses espaces agricoles, notamment les 3,5 hectares de Moleres, que nous avons toujours défendus.

Enfin, n’oublions pas que l’augmentation de la population impacte directement le budget de fonctionnement et d’investissement de la commune. L’époque où la taxe d’habitation permettait d’équilibrer les comptes est révolue, ce qui pèse désormais lourdement sur notre capacité d’autofinancement et de désendettement.

Bonnes Fêtes de fin d’année !

Pascal Destruhaut, Hélène Hiribarren, Peio Pouyfaucon, Marie Carmen Barrero, Peyo Balanzategui, Jean-Baptiste Sallaberry, Sylvie Estomba.