Nous espérons que vous avez passé un bel été, et que la rentrée s’est bien déroulée pour vous toutes et tous.
La vigilance citoyenne doit rester de mise, la crise sanitaire que nous traversons n’est pas encore finie et nous devons rester mobilisés et attentifs.
Nous avons pu constater cet été que notre ville est toujours très prisée avec l’arrivée massive de touristes avec ses aléas et contraintes habituels, son lot d’agréments et de désagréments…
Hendaye a besoin d’une activité économique soutenue les douze mois de l’année.
A ce titre, nous sommes amenés à nous interroger sur la réalité écono- mique de notre ville : les fermetures récurrentes de nos commerces de proximité nous inquiètent ; Citons par exemple en centre-ville, durant le trimestre écoulé : la librairie Berriketa, l ‘atelier floral La.o.La, ont baissé le rideau sans trouver repreneurs et ont, de fait, perdu la valeur de leur fonds de commerce après des années de labeur. Ainsi que le local d’André Hirribarren, fleuriste emblématique de la place de la république, qui se verra prochainement reconverti et la mercerie le Dé en Argent qui fermera ses portes au 31 Décembre.
Il y a là matière à s’inquiéter car la présence de prestataires de services est une évidence pour un bien vivre, tout particulièrement pour nos ainé-es.
Le projet de rénovation du cœur de ville est en cours et, d’après nos informations, retardé dans le temps : il faudra être convaincant pour amener de nouveaux commerces ou activités dans le centre-ville!
Il y a quelques années fleurissaient les banques, aujourd’hui force est de constater que les agences immobilières arrivent en force dans notre centre-ville, preuve s’il en est que le marché immobilier se porte bien, alors même qu’il est de plus en plus difficile de se loger.
Un autre point que nous avons porté dans notre programme de campagne attire notre attention: la création d’une maison de santé relève maintenant de l’urgence ! De nombreux exemples, autour de nous, nous prouvent que cela est possible: certaines villes et communes ont réussi à remédier à ce problème en le prenant «à bras le corps» et nous voyons aujourd’hui des pôles santés performants fonc- tionner sans relâche… pourquoi ne pas l’imaginer au niveau des locaux commerciaux vides de Hegoaldea ?
Cet été a été l’occasion de tester des zones 30, des doubles sens de circu- lation pour les cyclistes sur certaines rues, avec des marquages au sol qui nous semblent…définitifs.Nous espérons que la majorité tirera un bilan de cette expérience en parfaite transparence et en écoutant le retour d’expérience des habitant-es.
Nous considérons essentiel que les aménagements de voirie prennent en compte le contexte, l’environnement et surtout l’ensemble des usagers dans tout projet ! Les espaces publics doivent avant tout être des zones sécurisées et ne pas se transformer en piège pour les usagers de la route comme nous pouvons le constater aux abords des écoles.
Il est urgent aussi que le boulevard de l’Empereur devienne un axe sécurisé et praticable pour les vélos et les piétons. Cette route départementale est incontournable et régule les flux de notre ville: souhaitons que le nouveau conseiller départemental, issu de la majorité municipale, accélère ce dossier au Conseil Général 64.
A ce jour, les promesses de discussions, d’intégrer toutes les parties prenantes et notre Equipe sur le projet Piscine sont «tombées à l’eau » : aucune information ne nous est parvenue de la majorité municipale alors que nous venons d’apprendre la publication d’un appel d’offres pour la maitrise d’ouvrage de la nouvelle piscine qui aura les caractéristiques restric- tives présentées il y a quelques mois
: acceptable? Non! Il n’est jamais trop tard pour se mobiliser et faire revenir à la raison M. le Maire et son équipe: une consultation globale s’impose !
Les changements géopolitiques, le réchauffement climatique vont amener un flux migratoire de plus en plus fort : nous ne pouvons pas rester insensibles.
Notre Ville est concernée au premier plan par l’arrivée de migrant.es, de plus en plus jeunes, de plus en plus en détresse, fuyant la misère de leur pays d’origine: l’espoir d’une vie meilleure les porte vers l’Europe et notre bassin de vie transfrontalier est devenu une porte d’entrée vers ce monde meilleur qu’ils espèrent.
La signature d’une convention entre l ’Association local e B idass oa Etorkinekin et la Ville est une bonne chose. Nous devons anticiper avec le Consorcio ces situations extrêmes, porter la parole dans les strates supérieures afin d’assurer un accompagnement humain et adapté à ces familles, et éviter ainsi des drames comme ceux que nous avons connu dernièrement avec la noyade de deux jeunes migrants lors de leur traversée de la Bidassoa.
Notre Groupe Goazen Aitzina reste à votre écoute, n’hésitez pas à nous solliciter.
Portez-vous bien et à très bientôt.
Pascal Destruhaut, Hélène Hiribarren, Peio Pouyfaucon, Marie Carmen Barrero, Peyo Balanzategui, Jean-Baptiste Sallaberry, Sylvie Estomba.
