Les mesures de déconfinement de part et d’autre de la frontière avec ce pont fermé compliquent énormément la traversée du Pont Saint-Jacques qui enregistre ces derniers jours d’importantes retenues.
Le 16 mars dernier, avec l’état d’urgence décrété des 2 côtés de la Bidassoa les frontières se sont fermées et les points de contrôle ont commencé sur les ponts internationaux sur la Bidassoa comme sur les autres passages frontaliers.
Quelques semaines plus tard, le 12 avril plusieurs points de la frontière ont été fermés comme Béhobie, Ibardin, Lizuniaga, Lizarrieta, Sara et Izpegi. Le Pont Saint-Jacques et le passage de l’autoroute à Biriatou sont les 2 passages ouverts à la frontière.
Pendant plusieurs jours, le confinement a permis au Pont Saint-Jacques d’absorber sans problème le trafic transfrontalier. Cependant ces derniers jours avec les nouvelles mesures de déconfinement des 2 côtés de la frontière, le trafic a augmenté considérablement et cela complique énormément la circulation au Pont Saint-Jacques.
L’activité économique est relancée ainsi que le travail en présentiel de nombreuses entreprises, l’ouverture des commerces des 2 côtés et la réouverture des écoles.
“Il est compréhensible que les citoyens transfrontaliers dans leur vie quotidienne aient des activités qui les conduisent à passer indistinctement d’un côté à l’autre de la frontière. Aussi, les embouteillages se multiplient” expliquent les 2 maires Kotte ECENARRO et José Antonio SANTANO.
Cette réalité étant posée les 2 maires ont rassemblé leurs forces pour demander aux 2 États qu’ils soient sensibles à la situation frontalière et qu’ils adoptent des petits gestes comme rouvrir les passages frontaliers pour faciliter la vie quotidienne et éviter les embouteillages qui engorgent les voies des 2 cités bien au-delà du seul point de passage frontalier.
Le Maire d’Irun José Antonio SANTANO a transmis sa demande au Délégué du Gouvernement tandis que Kotte ECENARRO l’a fait auprès de la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
En complément, les premiers magistrats ont demandé une meilleure coordination dans l’information des communes frontalières pour que l’on puisse améliorer la communication de leur voisin sur les mesures de restriction comme pour les documents exigibles pour le passage de la frontière.
L’activité économique préoccupe les 2 municipalités qui ont sur leurs territoires des établissements et des zones entièrement dédiées au commerce transfrontalier qui ne peuvent être ouvertes sans possibilité de mobilité. Ne pas améliorer la circulation équivaut à les laisser fermés.
LOS ALCALDES DE IRUN Y HENDAYE PIDEN LA REAPERTURA DEL PASO DE BEHOBIA
Las medidas de desescalada a ambos lados de la muga, con ese paso cerrado, están complicando enormemente el puente de Santiago que registra estos días importantes retenciones.
El pasado 16 de marzo, con el Estado de Alarma decretado a los dos lados del Bidasoa se cerraban las fronteras y comenzaban los pasos controlados en los puentes internacionales del Bidasoa, al igual que en el resto de pasos fronterizos.
Unas semanas después, el 12 de abril, se cerraran algunos de los pasos de frontera como Behobia, Ibardin, Lizuniaga, Lizarrieta, Sara e Izpegi. El puente de Santiago, junto al paso de la autopista en Biriatou, eran los dos pasos abiertos en la comarca. Hasta hace unos días, las medidas de confinamiento han permitido que Santiago haya absorbido sin problemas el tráfico transfronterizo.
Sin embargo, estos últimos días con la entrada en nuevas fases de desescalada a los dos lados de la muga el trafico ha aumentado de manera considerable y esto complica enormemente el paso fronterizo de Santiago.
« Se ha recuperado la actividad económica, el trabajo presencial de muchas empresas, abren los comercios a los dos lados y empieza el colegio. Entendiendo que los ciudadanos de uno y otro lado del Bidasoa en su vida diaria hacen actividades indistintamente a ambos lados de la frontera, los pasos por Santiago se multiplican y las colas también ».Explicaban los alcaldes de Irun José Antonio Santano y Hendaye Kotte Ezenarro.
Con esta realidad sobre la mesa, ambos alcaldes han sumado sus fuerzas para pedir a los dos Estados que sean sensibles a la situación transfronteriza y que adopten pequeños gestos, como reabrir todos pasos fronterizos, para facilitar el paso y evitar las colas que se están produciendo y que colapsan los viarios de ambas ciudades más allá del propio paso transfronterizo.
Además los primeros ediles han solicitado una mayor coordinación en la información a estos municipios transfronterizos para que se pueda mejorar la comunicación a sus vecinos respecto a las medidas restrictivas de uno y otro lado o a la documentación exigible para el paso de frontera.
