Le papillon palmivore en question 

Les palmiers font partie du paysage hendayais depuis très longtemps en raison de la douceur du climat. Ils font l’objet actuellement de nombreuses questions des habitants à propos d’attaques par un insecte ravageur invasif accidentellement introduit en 2001 d’Amérique du sud : le papillon palmivore ou Bombyx du palmier (Paysandisia archon).

Sur la commune, la situation n’est pas alarmante pour l’instant mais les services de la Ville restent vigilants car ce papillon peut détruire vos palmiers en peu de temps.

Ce lépidoptère spécifique au palmier s’attaque à plus de 20 espèces de palmiers. Cependant, on le trouve plus particulièrement sur les Chamaerops humilis, Trachycarpus fortunei et Phoenix canariensis.

Comment le reconnaître, quels dommages cause-t-il, quel traitement… le point sur cette question phytosanitaire.

Comment reconnaître le papillon palmivore ?

C’est un grand papillon diurne dont l’envergure peut aller jusqu’à 10 cm. Ses ailes antérieures sont de couleur marron et ses ailes postérieures sont rouge-orangé avec des taches noires et blanches. Une femelle peut pondre jusqu’à 200 œufs sur une période de 15 jours en moyenne. Après l’éclosion, les jeunes chenilles blanchâtres pénètrent dans les tissus du palmier en creusant des galeries se nourrissant ainsi des fibres de celui-ci.  

Comment savoir si votre palmier est touché par ce ravageur ? 

  • Perforations sur palmes
  • Dessèchement prématuré des palmes
  • Développement anormal des palmes centrales
  • Galeries visibles à la base des palmes
  • Présence de sciure agglomérée sur le stipe (tronc)
  • Déformation du sujet
  • Dépérissement du palmier

Attention : les symptômes de dessèchement et de perforation des palmes peuvent avoir d’autres origines. Il est important de faire confirmer le diagnostic. 

Existe-t-il un traitement ?

Il existe plusieurs techniques pour lutter contre le papillon palmivore en fonction de l’état du palmier. Vous devez vous rapprocher de professionnels privés afin de trouver la meilleure solution.

Pour l’heure, ce patrimoine botanique sur le domaine public (200 sujets) fait l’objet d’une surveillance par les services des espaces verts municipaux dans le cadre du plan de gestion communal. La Ville a engagé des moyens humains et financiers conséquents de manière à éradiquer cet insecte avant que sa population ne se développe sur le territoire. Les services ont fait venir FREDON 64, organisme chargé de la surveillance sanitaire des végétaux. Les sujets les plus sensibles seront traités en prévention avec un insecticide biologique préventif et curatif sans tarder dans les jours à venir.

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