Contre la fermeture d’un demi-poste de français à l’école élémentaire de Lissardy

Projet de fermeture d’un demi poste de français

Lundi 4 février 2019, devant l’école élémentaire de Lissardy se sont réunis le Maire, Kotte ECENARRO, l’adjointe à l’Education, Nicole BUTORI et les parents d’élèves pour protester contre le projet de fermeture d’un demi-poste de français pour la rentrée de septembre 2019.

L’argumentaire

Consultez l’argumentaire ci-dessous :

Téléchargez le document (nouvelle fenêtre) (pdf - 73,35 Ko - nouvelle fenêtre)

  • Effectivement une diminution globale d’une douzaine d’élèves (253 à la rentrée 2018, 240 prévus à la rentrée 2019). En sachant qu’il va arriver, comme chaque été, des élèves essentiellement en «unilingue »
  •  Il n’y a pas qu’une logique comptable. Dans les écoles bilingues, il y a la réalité de l’organisation des écoles qui est assez complexe
  • Après fermeture les points névralgiques seront 25 CP en français (bilingues), 27 CE1/CE2 et 27 CE2/CM1 en unilingues
  • 25 CP bilingues: c’était l’occasion rêvée de faire deux CP à 12 et 13 en français comme le recommande le Ministre. En bilingue, la grande majorité des élèves est hispanophone
  • 27 CE1/CE2 et 27 CE2/CM1 en unilingues : l’école est heureusement aidée en unilingues avec un 1/2 poste supplémentaire de français qui pourra alléger de temps en temps ces deux classes où sont concentrés des élèves qui demandent beaucoup d’attention.
  • Le particularisme hendayais est très sensible à l’ école Lissardy (56% d’hispanophones sur la totalité de l’école, 13 nationalités, 27 demandes RASED dont 22 élèves suivis, une quarantaine d’élèves suivis en orthophonie, une dizaine au CMPP, 4 élèves qui relèvent de la MDPH, quelques élèves qui habitent en Espagne, des élèves nouveaux arrivants qui ne parlent pas français)
  • ne pas fermer un demi-poste était aussi l’ occasion de travailler à moyens constants avec un nombre entier de classes (11). L’organisation avec un nombre décimal de postes (10,5) nécessite de réorganiser les classes deux jours sur quatre, ce qui déstabilise élèves et enseignants
  • La mairie avait fait des efforts financiers pour équiper les douze salles nécessaires. C’est regrettable de faire un pas en arrière

Navigation de l’article