La Ville, accompagnée par le Syndicat Bil Ta Garbi, vient d’installer deux composteurs partagés sur le domaine public, l’un rue Pellot au Bas-quartier, l’autre au rond-point de Flore à Sokoburu.
Il aura fallu plusieurs mois de travail pour concrétiser ce neuvième projet du budget participatif : élaboration d’une enquête afin de déterminer au mieux les lieux d’implantation, appel à la population pour connaître les personnes intéressées pour en être utilisateurs et celles qui seraient prêtes à être « référents », une deuxième enquête a été initiée en raison d’un grand nombre de questionnements d’habitants lors d’un café citoyen au bas quartier… « Mais on y est arrivé » se réjouit Gabrielle, l’un des porteurs de projet qui poursuit « j’ai hâte que tout le monde puisse déposer ses déchets organiques. Grâce à ce projet, on fait avancer les choses petit à petit en matière de réduction de déchets ménagers »
Créer du lien social au sein du quartier
Pour qu’un composteur collectif fonctionne bien, il faut qu’il soit utilisé par une trentaine de familles (au grand minima une dizaine) et qu’au sein de ces usagers, des personnes soient référentes afin de vérifier le bon fonctionnement. C’est toute la difficulté du dispositif et c’est la raison pour laquelle la mise en œuvre a pris du temps. 19 et 20 familles ont répondu favorablement respectivement au bas-quartier et au quartier Sokoburu et d’ores et déjà plusieurs référents, Gabrielle, Katie, Tom, Pauline, Laurence se sont fait connaître.
Pour Ganix Grabières, délégué à la Citoyenneté et au Développement durable « Ce projet touche à l’environnement, à l’éco-citoyenneté mais également au vivre-ensemble. Non seulement il a pour objectif de valoriser et réduire les ordures ménagères mais également de favoriser le lien social, lors des différents moments (quand il faut passer le compost dans le bac de fermentation, ajouter du structurant distribuer le compost pour les jardinières des familles…). J’espère que ces deux premiers composteurs vont inciter les habitants d’autres quartiers à se mobiliser et à se faire connaître ».
Un moyen accessible de valoriser ses déchets
Pour l’habitat sans jardin ou collectif, il y a d’autres déchets qui peuvent aller ailleurs que dans la poubelle noire. Comme l’a rappelé Maitena Curutchet, vice-présidente du Syndicat Bil Ta Garbi « les bio déchets représentent 30% de notre poubelle noire. L’enjeu est important d’autant qu’à partir de janvier 2024, chaque foyer français devra être en mesure de trier et composter ses déchets domestiques. J’espère que ce sont les deux premières installations d’une longue série d’équipements à venir. Elles ont été réalisées par une entreprise d’insertion Atherbea. La boucle de ce projet vertueux est bouclée ! »
Qui peut s’inscrire et comment ?
Ces composteurs sont fermés à clé. Ils ne sont accessibles qu’aux seules familles inscrites afin que n’y soient déposés que des déchets compatibles (déchets ménagers fermentescibles : épluchures de fruits et légumes, fanes de légumes, marc de café avec filtre, sachets de thé/tisanes avec sachet, coquilles d’œuf écrasées, ou encore petits déchets verts tels que fleurs et plantes fanées, feuilles mortes, brindilles, petite quantité de pelouse, vieux terreau de rempotage).
Si vous êtes intéressé.e, inscrivez-vous par email à l’adresse : ou par téléphone 05 59 48 23 14
S’il y a dans un quartier suffisamment de personnes intéressées et parmi celles-ci 3 personnes acceptant d’être référentes, un composteur pourra y être installé.
Que dit la loi
À partir du 1er janvier 2024, chaque foyer français devra disposer d’une solution de tri de ses déchets alimentaires conformément à la loi du 10 février 2020 relative à la lutte anti-gaspillage pour une économie circulaire.
Vous souhaitez obtenir un composteur ?
Le Syndicat Bil Ta Garbi et la Communauté d’Agglomération Pays Basque (CAPB) vous proposent diverses solutions : composteur individuel, lombricomposteur ou compostage collectif :
Valerie Merienne email :